Nous quittons Copacabana et prenons un bus qui nous emmène à La Paz en moins de 3 heures. L’arrivée sur la métropole est très impressionnante. Après avoir circulé des dizaines de kilomètres dans un faubourg de constructions inachevées et de gravats sur la chaussée qui nous rappellent certaines villes marocaines, nous plongeons brusquement dans le coeur de la ville. La Paz est étagée de 3200 à 4000m, fracturée de falaises et entourée d’une centaine de pics de plus de 5000m. Bluffant !!!
Au terminal du bus, nous prenons un taxi pour nous emmener à l’appartement que nous avons loué pour changer un peu des auberges de jeunesse. L’accueil du Proprietaire est sympa et l’appartement est très cosy. Super, sauf que catastrophe, à peine entrés dans les lieux, nous réalisons que le petit sac à dos de Julie est resté dans le taxi. Catastrophe car ce sac contient les passeports de Julie et des garçons, des dollars, les papiers du voyage, l’iPad de Julie et son iPhone et…. Le Proprietaire est très pessimiste eu égard à l’honnêteté des chauffeurs de taxi. Nous sommes consternés mais la chance nous sourit. En face de notre appartement, un local de bureau est équipé d’une video-surveillance. La gérante très gentillement nous y donne accès ; nous relevons le numéro de téléphone de la compagnie, elle appelle avec conviction en décrivant le chauffeur et, par miracle 15mn plus tard le sac de Julie est rapporté avec son contenu intacte. OUF !
Le séjour à La Paz à été reposant : grasses matinées, visite cool et utile : passage des 3 garçons chez le coiffeur, quelques courses dans le centre ville qui n’a plus de secret pour nous, des lessives à profusion…etc
La ville surnommée la Paix des cimes des Andes n’est pas à proprement parler une belle ville. L’alimentation électrique de la cité aurait de quoi faire frémir un salarié d’EDF, les embouteillages et la pollution sont au rendez-vous et les vieilles bâtisses sont légion.
Nous avons pris un matin le téléphérique ( le métro de La Paz), puis nous sommes redescendus à pied par les nombreux escaliers qui ornent les flancs de la ville en traversant les quartiers pauvres.
Demain, c’est la fête nationale…
Nous abandonnons avec regret cette appartement où nous nous sentons bien pour faire à vélo la « route de la mort » et enchaîner avec le trek en Amazonie.