Toronto et Ottawa

La réputation de Toronto n’est plus à faire ! C’est la métropole de tous les superlatifs, la plus étendue, la plus peuplée, la plus cosmopolite, véritable creuset de toutes les cultures du monde.

Nous avons aimé cette ville, son ambiance bon enfant, son côté hétéroclite, ses petits quartiers calmes de jolies maisons victoriennes avec leur petit jardinet, sa skyline de gratte-ciels qui se reflète dans les eaux du lac Ontario, le charme désuet de ses îles, ses restaurants où on peut déguster toutes les gastronomies du monde, ses petits parcs et ses écureuils… C’est une ville où nous nous sommes sentis bien.

Pas d’activité particulière, pas de visite grandiose, pas même d’ascension de la célèbre CN Tower. Nous avons juste flâné, humé l’air (et les effluves de cannabis !), mangé un ramen sur Dundas street et un sandwich pita à Saint Laurence Market, voyagé en métro et en tram, testé les rollercoasters de Canada’s Wonderland, fait des emplettes à Eaton center, pris le ferry vers les îles…

A l’arrivée, pour digérer notre jetlag, nous avons posé nos valises dans une petite maison de Harbord Village, à proximité du quartier bohème de Kensington Market. Calme et verdure et pourtant tout proche de l’animation. Nous partons pour une longue balade à pied. Chaque quartier a son âme, son style, ses spécialités et son accent. Nous sommes un peu déphasés et surtout dépaysés.

De retour de notre road trip, nous passons à nouveau quelques jours en ville. Cette fois-ci, nous habitons une petite guesthouse à la limite de Cabbagetown. Le quartier est vivant et populaire… pas mal de gens qui semblent en souffrance, en errance, en dépendance.

Nous reprenons notre découverte… Objectif : Eaton center pour des achats de vêtements. Younge-Dundas square se donne des airs de Times square avec ses grands panneaux publicitaires, ses prêcheurs, ses musiciens… Au coin d’une rue du Old Toronto, le tournage de la mini-série Fellow travelers nous plonge dans une reconstitution du San Francisco des années 60 ! Nous marchons jusqu’au Distillery District, très bel ensemble de galeries d’art, boutiques et restaurants branchés dans un ensemble architectural industriel en brique de l’époque victorienne. C’est très joli, mais les tarifs ne sont pas à notre portée !

Le lendemain, nous partons à la découverte des îles de Toronto : un espace de verdure, de loisir et de plages où les familles viennent pique-niquer le dimanche (à condition d’apporter la glacière, car il y a peu d’endroits où manger sur place… ou alors cher, pas qualitatif et pris d’assaut). C’est reposant… et le trajet en ferry offre une vue superbe sur la ville.

Pour notre dernier jour au Canada, nous couplons une découverte des transports en commun de la métropole de Toronto avec une journée au parc de Canada’s Wonderland ! Bus + métro + bus, au total 1h30 de transport pour atteindre le parc… mais c’est faisable si on n’a pas envie de payer un taxi au prix fort.

A Ottawa, nous n’avons passé qu’une (bonne) nuit, soupé dans un (très bon) restaurant thaï de banlieue et fait un (rapide) tour en voiture entre le Byward Market et la colline du parlement. Pour nous qui vivons au Maroc et toutes proportions gardées, Ottawa nous a fait penser à Rabat : une ville de taille moyenne, verdoyante, organisée, propre et calme…

En fait, nous sommes venus à Ottawa avec un objectif : visiter le Musée canadien de l’histoire qui d’ailleurs se situe à Gatineau, sur la rive québécoise de la rivière des Outaouais. C’est un musée extraordinaire qui retrace à la fois l’histoire des peuples, des territoires et de la jeune nation canadienne. Un musée, comme la plupart des musées canadiens, interactif, vivant, passionnant, qui fait la part belle aux témoignages, aux vécus, à l’ouverture et à la diversité. Bref, on a adoré !