
Quoi dire qui ne l’a pas déjà été sur ce lieu touristique parmi les plus célèbres d’Amérique du nord ? Y aller ou pas a été une question rapidement écartée : maintenant qu’on a traversé l’Atlantique, autant y faire un saut !
Impressions contradictoires
Le site est magnifique, les chutes majestueuses. Sur la promenade panoramique se presse le monde entier. Au bout de la promenade, rafraîchis par les embruns, on surplombe le « fer à cheval », la puissance de la chute est incroyable et le nuage de gouttelettes fabrique des arcs en ciel à la chaîne.

MAIS… pour bien profiter du spectacle de la nature, il faut réussir à faire abstraction de son exploitation touristique à outrance ! Niagara Falls, c’est d’abord un parc d’attraction où s’alignent les trains fantôme douteux sponsorisés par Tim Hortons, les « musées » des créatures les plus incroyables, les enseignes lumineuses qui clignotent, les fast-foods de chaîne où le moindre sandwich coûte un bras ! Et la foule… dense qui avance comme une vague, la bouche pleine de hot dog, de beignets et de glaces.
Once in a life
Nous avons eu notre « Niagara Experience » et nous ne le regrettons pas : balade au coucher du soleil, mauvaise pizza à prix d’or, feux d’artifices, croisière « Maid of the Mist » team rose… tout cela avec une chambre à 250 € (petit déjeuner et parking non inclus !) dans un motel de chaîne.

Bref, pour ceux qui se poseraient la question, notre conclusion c’est que Niagara Falls mérite le détour… et que si vous avez les moyens, le bon timing (en été) est d’y passer environ 24h. Arrivée vers 16/17h pour découvrir le site dans la lumière douce de la fin d’après-midi, feu d’artifice à 22h (tous les soirs des mois d’été), le lendemain croisière à réserver en tout début de matinée, douche chaude et check out… départ avant midi (mieux vaut s’éloigner pour le déjeuner !).